À la suite de leurs trois victoires écrasantes vis-à-vis du Collège Champlain, du Cégep de Victoriaville et de celui de Shawinigan, la confiance régnait chez les joueurs des Triades du Cégep de Lanaudière à la fin septembre.
La première rencontre Triades-Vulkins de Victoriaville a eu lieu le 11 septembre. Les Triades ont triomphé d’une victoire écrasante de 41-9. Deux semaines plus tard avait lieu leur deuxième affrontement. La seconde rencontre a cette fois pris une tout autre allure, car les Vulkins étaient assoiffés d’une victoire pour se tailler une place dans les séries.
CONFIANCE TRAÎTRE
La semaine avant leur deuxième partie contre les Vulkins de Victoriaville, l’attitude des joueurs avait changé, sachant qu’ils allaient jouer contre une équipe ayant goûté à leur arsenal. «C’est juste les Vulkins!» «Ça va être une marche dans le parc!» ont été les paroles des jeunes athlètes durant leur période de préparation.
Les pratiques ressemblaient à des séances d’amusement. Les exercices étaient négligés, les joueurs rigolaient et ne prenaient pas leur sport au sérieux. Ils sous-estimaient clairement leurs adversaires qui se préparaient pour obtenir leur vengeance sanglante.
LES TRIADES FRAPPENT UN MUR
C’est avec la tête reposée et les muscles relâchés qu’ils ont entamé la partie. Après un premier quart dominé par les deux défensives, c’est zéro à zéro. À la fin du second, le demi défensif, Gabriel Gunhouse, a effectué une interception menant à un touché. Pour sécuriser leur avance, James Loye réussit son botté de placement. C’est 10-0. De plus, la pression défensive des Triades a causé un touché de sûreté montant le pointage à 12-0.
Au retour du deuxième quart, les deux équipes ont marqué un touché de sûreté résultant un pointage 14-2. Ressentant une montée d’adrénaline, les joueurs de Victoriaville ont tenté une remontée en effectuant un touché et un converti, pour un total de 8 points. Manquant de temps, les Vulkins s’inclinent pour une deuxième fois consécutive.
Même s’ils ont gagné 14-10, la déception était dans les yeux des vainqueurs. La confiance les avait rendus aveugles. Vont-ils en tirer une leçon? À suivre.
Ô Courant 