Pierre-Yves McSween s’exprime sur ses métiers

Le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween s’est entretenu avec Ô Courant à propos de son parcours et de ses multiples métiers depuis le confort de son logement.

Par Jérémy Godard

McSween explique que les documents émis par les compagnies sont souvent orientés « beau » même s’ils relatent des faits et que cela devrait être le plus neutre possible. En étant chroniqueur, il est possible d’expliquer ce qui n’est pas mentionné dans ces documents. De plus, ce poste lui a été offert, car il avait de bonnes connaissances au niveau économique et une personnalité attachante.

L’auteur et chroniqueur Pierre-Yves McSween. Photo : Radio-Canada.

Il aime pouvoir conclure concrètement ses projets. Lorsque sa chronique du matin se termine, il n’a pas à y revenir, elle est officiellement terminée. C’est pareil lorsqu’il s’agit de ses livres ou de ses émissions. De surcroît, le fait de se lever à 4 heures du matin chaque jour pour la radio lui permet d’avoir des moments de réflexion.

Il a développé une méthode de classification en utilisant Google, car il a plusieurs employeurs comme les producteurs radio, les producteurs télé et les éditeurs, mais ceux-ci ne communiquent pas entre eux pour définir ses tâches et son emploi du temps.

McSween affirme avoir toujours travaillé plus fort que les autres pour se démarquer. Ensuite, bien que sa génération se faisait dire de se spécialiser dans un seul domaine et d’en devenir la fine pointe, il a agrandi son cercle de compétences et de connaissances en suivant des formations variées. Par exemple: cours de barman, cours de djembé, cours de journalisme, etc.

Finalement, au lieu de se tenir loin des gens meilleurs que lui ou d’y voir une compétition, il s’est rapproché d’eux pour en apprendre davantage sur les facettes du métier.

McSween donne comme conseil aux gens voulant aller dans un métier issu des communications d’accepter et d’être conscients qu’ils vont sûrement signer plusieurs contrats dans leur vie et qu’ils ne dureront probablement pas indéfiniment. Il donne comme deuxième truc d’avoir l’humilité de reconnaître qu’ils seront moins gros que l’organisation pour laquelle ils vont travailler. Un employé de TVA ne va pas amener tout le public de TVA avec lui s’il décide de changer d’organisation.

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