Plusieurs mesures sanitaires contre la pandémie ont pris le dessus sur le quotidien des jeunes sportifs. Anxiété, colère et tristesse sont les émotions que vivent plusieurs athlètes. Le hockey mineur annule la saison 2020-2021, la Ligue canadienne de football annonce aussi que la saison 2020-2021 n’aura sûrement pas lieu. Du côté de Somang Hockey, une équipe qui a une entente avec le Cégep à Terrebonne, et qui fait partie d’une ligue appelée USPHL, la saison ne sera pas facile. Son entraîneur, François Landreville, a accordé cette entrevue à Ô Courant.
Par Nathan Duguay

Comment avez-vous réagi vis-à-vis des mesures sanitaires contre la COVID-19 concernant le hockey?
J’étais pas trop affecté, car j’entraînais déjà en Asie avec un masque. C’est une question de respect. En Asie, il fallait le porter contre la grippe et plusieurs autres virus. Ce n’est pas différent qu’en ce moment.
Quels sont les impacts de la Covid-19 sur votre quotidien en tant qu’entraîneur pour Somang?
Quand c’est arrivé, l’impact a été grand, surtout sur les jeunes à cause du confinement, ce qui aurait pu créer des dépressions. Je suis chanceux, car j’entraînais des joueurs à distance. J’étais tout le temps connecté avec eux, ce qui ne créait pas d’impacts sur mon quotidien en tant qu’entraîneur.
Selon le site somanghockey.com, les parties devaient se dérouler aux États-Unis, mais elles seront reportées jusqu’à temps que les frontières rouvrent. Comment les joueurs ont-ils réagi vis-à-vis de cette nouvelle?
Pour nous, ça n’a pas beaucoup d’importance. On prend un mois à la fois. Au lieu d’aller jouer aux États-Unis, ce sont les équipes de l’extérieur qui viennent jouer dans nos tournois. Par contre, aussitôt que les frontières rouvriront, on jouera aux États-Unis. Les conséquences sont beaucoup plus grandes sur le hockey mineur. L’équipe Somang est indépendante, donc on peut continuer à jouer des matchs au Canada.
Et vous? Qu’en pensez-vous?
C’est correct qu’ils ferment, car aux États-Unis il y a une quantité inimaginable de cas de COVID-19. C’est sûr qu’ils ne vont pas laisser les frontières fermées longtemps, car ils font beaucoup d’argent avec le hockey et ils en ont besoin. Par exemple, les arénas, les casse-croûtes, etc.
Quels sont les changements reliés aux entraînements de hockey depuis la fin du confinement?
Les pratiques restent pareilles. On fait du développement individuel depuis le début. Ça n’a pas changé grand-chose.
Quelle est votre opinion vis-à-vis des conséquences négatives que subissent les jeunes athlètes depuis le confinement?
C’est vrai qu’il y a beaucoup d’annulations partout. Si on prend les athlètes olympiques, c’est une préparation de quatre ans. Ils sont quand même bien entourés, ce qui est différent de la plupart des jeunes athlètes. Je trouve que le gouvernement établit des règles de non-sens. Effectivement, le football est un sport de contact, mais le hockey aussi! Ça va pas durer longtemps, cette affaire-là. Le sport est une source de motivation pour les garçons. La majorité d’entre eux ne sont pas faits pour rester assis sur une chaise à l’école sans faire aucun sport. Bref, les étudiants ont besoin de bouger !
Comment percevez-vous la fin de la saison de hockey 2020-2021?
Éventuellement, ça va revenir à la normale. La COVID-19 va être une sorte de grippe, comme la H1N1. Par contre, le port du masque sera, selon moi, encore obligatoire et on devra s’habituer.