Alors que le monde entier est en crise sanitaire depuis des mois, les nouveaux étudiants au cégep sont loin d’être épargnés des mesures mises en place. Emily Dumontier et Gabriel Sauvé, deux étudiants de première année au Cégep à Terrebonne, témoignent de leur expérience.
Par Carol-Ann Larouche
Emily Dumontier a 17 ans. Tout comme Gabriel Sauvé, elle vient tout juste de sortir du secondaire. En septembre 2020, ils entamaient tous deux leurs études collégiales dans le programme Arts, lettres et communications. Loin d’avoir vécu la fin des études secondaires de façon habituelle, ils ont également dû s’adapter aux nouvelles réalités du cégep qui propose présentement une formule d’enseignement hybride.
AVIS PARTAGÉS
De nature anxieuse, Emily dit être bien à l’aise avec le fait de suivre la moitié de sa charge de cours à distance. Elle trouve plutôt rassurant de pouvoir apprendre à partir de la maison à son propre rythme. De plus, le temps qu’elle économise en n’ayant pas à se déplacer à l’école plusieurs fois par semaine lui a d’ailleurs permis de se trouver un travail tout en maintenant une bonne moyenne dans les huit cours qu’elle suit chaque semaine. «Je suis timide et j’ai parfois de la difficulté à parler aux gens, ce qui peut être très anxiogène pour moi, dit-elle. Les cours à distance m’ont permis d’apprivoiser mon nouvel environnement à un rythme confortable.»
Gabriel a quant à lui vécu plus difficilement l’intégration au cégep avec les mesures particulières. Le jeune hockeyeur n’apprécie pas particulièrement les cours à distance et admet avoir eu un peu difficulté à gérer à la fois cette nouvelle étape de sa vie et toutes les contraintes et mesures particulières qui sont causées par la pandémie. «Ce que je trouve le plus difficile, c’est l’organisation, raconte celui qui rêve depuis toujours d’être journaliste ou commentateur sportif. Elle doit être impeccable parce qu’on peut facilement se perdre dans les travaux à faire et les différentes plateformes utilisées dans chacun de nos cours. Teams, Zoom, Omnivox et compagnie, tout ça, c’était nouveau pour moi. En plus, je ne connaissais personne à l’école, c’était un peu compliqué pour les travaux d’équipe.»
MEILLEURE PRÉPARATION
La fin des études secondaires s’est terminée de façon plutôt abrupte pour les milliers de finissants de la province, alors que, depuis le 13 mars 2020, la vie de tous a été bouleversée en raison de la pandémie de la COVID-19. Quelque cinq mois plus tard, alors que les mesures sanitaires exceptionnelles sont toujours en place, les divers établissements scolaires ont su s’adapter aux nouvelles réalités.