Le 12 avril dernier, le film After: La rencontre, réalisé par Jenny Gage, a enfin pris vie sur tous les écrans de cinéma du Québec. Ce film est une adaptation du roman du même nom écrit par Anna Todd.
Par Véronique Lehoux
Cette œuvre cinématographique raconte la vie d’une jeune femme, Tessa (Josephine Langford), qui entre en première année à l’université. Elle n’est jamais tombée réellement amoureuse et est toujours restée dans le droit chemin. Elle rencontre Hardin (Hero Fiennes-Tiffin), un bad boy, tout l’inverse de cette dernière. Ce qui ne les empêche pourtant pas de vivre une histoire d’amour sortie tout droit de romans d’amour.
DIFFÉRENCES AVEC LE ROMAN
Personnellement, ayant lu le roman avant d’aller voir le film, j’ai été très déçue de l’adaptation qu’ils ont faite. Plusieurs faits ont été réécrits et adaptés d’une façon différente. Par exemple, la nature du pari que Hardin fait avec ses amis est complètement différente.
Dans le livre, il affirme qu’il pourrait mettre Tessa dans son lit, elle étant vierge. Tandis que, dans le film, il dit qu’il la fera tomber amoureuse de lui. Aussi, plusieurs aspects du film ne faisaient pas tellement de sens. Hardin demande à Tessa de vivre avec lui. Or, ils ne se sont jamais avoués leur amour. Aussi, on ne retrouve pas cet amour destructeur entre les deux qu’on remarque à chaque chapitre du roman.
LES PERSONNAGES
Josephine Langford a très bien joué le personnage de Tessa. C’est exactement de cette façon dont j’imaginais le personnage en lisant le livre. Or, c’est tout l’inverse pour le personnage de Hardin.
Hero Fiennes-Tiffin est un très bon acteur, mais il ne collait pas avec le personnage bad boy qu’est Hardin. Décrit dans le roman comme un jeune homme grand, fort et tatoué de partout, j’ai été déçue de l’acteur qui a été choisi. Il n’incarne pas le côté colérique du personnage.
LE FILM EN GÉNÉRAL
J’ai été voir le film avec le moins d’attente possible et, malgré tout, je l’ai détesté. Ils ont adapté le roman de façon à ce que l’oeuvre cinématographique devienne un film pour adolescents. Ils deviennent niais et les scènes s’enchaînent sans cohérence et sans fil conducteur.
Ô Courant 