Le comédien et auteur Fabien Cloutier a donné une conférence à l’occasion du marathon d’écriture, le vendredi 1er mars. L’auteur, comédien, metteur en scène et conteur raconte son parcours tortueux et donne des conseils d’écriture pour les écrivains débutants.
Par Amélie Roy
«L’écriture, c’est du travail, mais c’est vivre», confie l’acteur populaire de la série québécoise Les pays d’en haut, Fabien Cloutier. Il a su rendre sa conférence drôle, captivante, vivante et personnelle, grâce à ses talents de conteur.
Le comédien et auteur Fabien Cloutier a donné une conférence à l’occasion du marathon d’écriture, le vendredi 1er mars. L’auteur, comédien, metteur en scène et conteur raconte son parcours tortueux et donne des conseils d’écriture pour les écrivains débutants. Photo: Raphaël Ouellet.
SON EXPÉRIENCE ARTISTIQUE
Fabien Cloutier est originaire de la Beauce, il a vécu dans un milieu industriel avec une mère couturière et un père ouvrier. Il utilisera plus tard, dans son roman Cranbourne, paru en 2012, une anecdote de son père entièrement recouvert de fudge.
Fabien Cloutier s’intéresse, dès un très jeune âge, au théâtre, ne se doutant pas que ce serait un jour son domaine de travail et n’ayant pas le désir d’y œuvrer à l’époque. Il enchaîne les études dans divers domaines, n’aboutissant à rien. Il quitte le cégep pour faire une année sabbatique après deux ans d’études en Sciences humaines.
Il est ensuite accepté en théâtre au Cégep Lionel-Groulx d’où il sera renvoyé peu de temps après ses débuts. L’auteur et comédien ne s’avoue pas alors vaincu, il continuera d’auditionner et, deux années plus tard, il sera accepté au Conservatoire d’art dramatique de Québec.
ATELIERS PARTICIPATIFS
À la suite de sa conférence, un marathon d’écriture organisé par l’enseignant de littérature Vincent Royer s’est tenu au café étudiant. Fabien Cloutier est resté un peu plus d’une heure pour discuter avec les étudiants et répondre à leurs questions.
Il a lancé le bal avec un premier atelier. Les étudiants devaient écrire un court texte sur les points communs qu’ils entretiennent avec un ennemi. Les étudiants ont écrit un total de cinq textes et plusieurs se sont démarqués par leur originalité et leur humour, tel était le cas du travail de l’étudiant d’Arts, lettres et communication, William Leblanc.
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