Près de 35% des familles de Lanaudière et des Laurentides sont toujours sans médecin de famille

Les régions de Lanaudière et des Laurentides ont un ratio de 1,5 médecin pour 1000 habitants, indique l’Institut de la statistique du Québec. Ce taux est le plus faible dans l’ensemble de la province.

Par Joanny Verreault | Arts, lettres et communication

En moyenne, dans la région de Montréal, un patient doit attendre 295 jours avant d’être référé à un médecin de famille, selon une collecte de données effectuée par La Presse. En comparaison, les résidents des Laurentides et de Lanaudière doivent attendre près du double de ce temps, soit environ 569 jours. Pour répondre aux besoins de leur population, ces régions devraient compter 150 médecins de plus, affirme le ministère de la Santé et des Services Sociaux.

Près de 35% des familles dans Lanaudière et les Laurentides sont toujours sans médecin de famille. Photo: Joanny Verreault
Près de 35% des familles dans Lanaudière et les Laurentides sont toujours sans médecin de famille. Photo: Joanny Verreault

D’UN MÉDECIN À UN AUTRE

Avant d’avoir un médecin de famille, Louise Rivest a déjà dû attendre à 4h30 du matin pour prendre un rendez-vous pour une consultation. Malgré l’attente, elle a été contrainte de retourner chez elle, car aucun médecin n’était disponible au cours de la journée. «Je crois que c’est une intimité que tu partages avec un médecin de famille. Quand tu entretiens un bon lien, c’est quelque chose qui te suit pour longtemps», confie la mère de famille de Repentigny, Louise Rivest. En consultant à chaque fois des spécialistes différents, il est difficile de créer ces liens et d’avoir le même service qu’avec une personne connaissant bien le patient, ainsi que son dossier.

RÉPONDRE AUX BESOINS DE LA POPULATION

«Ce qui intéresse le candidat [de médecine] à venir dans les Laurentides, c’est la pratique, la spécialité, l’équipement», explique l’agent de recrutement médical, Patrice Deslauriers. Le problème ne réside pas entièrement dans le manque de médecins, mais aussi sur la densité de population dans ces régions. Il concède, toutefois, que «si l’on habite le territoire, il faut être capable d’avoir accès aux services».  

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