Plusieurs événements historiques ont traversé le temps et plusieurs de ces événements historiques nous sont transmis et racontés à travers l’art. Le Musée des beaux-arts à Montréal organise une exposition sur la tragédie qui s’est déroulée à Pompéi en l’an 79 après Jésus Christ du 6 février au 5 septembre 2016. Cette tragédie a été causée par l’éruption du volcan Vésuve. De plus, les conservateurs de musée sont très importants dans le monde de l’art puisqu’ils sont les gardiens des informations historiques des époques passées. Pour s’assurer que les œuvres exposées dans les musées sont véridiques, plusieurs méthodes sont utilisées pour s’en assurer.
Par Anne-Marie Lord-Lepage | Arts, lettres et communication
Les œuvres que nous ont laissées les artistes sont chargées d’histoires et de fait vécus. Personne ne sait ce qu’il s’est réellement passé plusieurs années auparavant, par exemple avec Pompéi où il n’y a aucun survivant qui ait survécu. Le seul héritage qu’il en reste est l’art. Dans les années 1920, l’art était considéré comme étant des peintures, des fresques ou des sculptures réalisées par les artistes, appartenant aux anciens courants artistiques comme le baroque et autres.
Plusieurs événements historiques ont été représentés à travers ces œuvres d’art et plusieurs d’entre elles ont été sauvées des rouages du temps. L’explication de l’origine des courants a permis de bien connaître l’histoire de l’art. Pour bien connaître l’histoire de l’art, une base
de l’histoire en général est requise explique Annie Gérin professeur d’histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Établir des liens avec des transformations sociales, nous a permis de bien comprendre la peinture par rapport à l’histoire.
Connaître l’histoire nous permet de comprendre l’art , mais aussi connaître l’art nous permet de comprendre des choses sur l’histoire que les historiens n’abordent pas toujours, selon Mme Gérin. Pour être sûr de ne pas induire la population en erreur, il est préférable de lire et regarder des articles écrits par des universitaires, formés en histoire et en histoire de l’art. Puisque la plupart du temps, ces articles sont relus et corrigés par des spécialistes. « Je cherche dans des sources fiables et revues par des spécialistes et ça fait quand même 25 ans que je fais ça », dit Annie Gérin pour s’assurer de ne pas transmettre la mauvaise information à ses élèves.
LE MÉTIER DE CONSERVATEUR
Pour travailler dans un musée, le conservateur doit d’avoir son parcours académique une formation en histoire de l’art pour être certain que les expositions organisées soient véridiques et justes. À la suite de témoignages de deux sources anonymes, nous avons appris qu’en 2014 dans un musée égyptien, un masque vieux de 3300 ans appartenant au pharaon Toutankhamon a été gravement endommagé par huit restaurateurs d’artefacts. Ces restaurateurs font face à des poursuites et des mesures disciplinaires qui amèneraient leur congédiement du musée. Le masque a été remis en exposition au mois de décembre de cette année après que des spécialistes de l’Allemagne et de l’Égypte l’est réparés. Lors d’une exposition, le conservateur du musée doit vérifier que toutes les informations transmises dans les œuvres présentées au public sont véridiques. À la suite de ses études, le diplômé commence son travail dans un musée d’art et fait équipe avec des historiens d’art et des historiens de l’histoire générale pour s’assurer que les œuvres présentées au public ne sont pas des faux. « Nous avons une concentration en muséologie et diffusion de l’art qui peut aider les gens qui veulent travailler dans les musées, dit une professeure en histoire de l’art Annie Gérin, parce que dans ces cours-là il y a des cours en muséologie, en critique d’art et en animation culturelle ».
L’ART D’AUJOURD’HUI

de Recherche des Musées de France, qui sont utilisés pour vérifier l’état
des œuvres avant les expositions et à vérifier leur véracité. (Source: Google)
Pour pratiquer le métier de restaurateur d’œuvres d’art, il faut respecter trois principes de base qui sont la lisibilité, la réversibilité et le respect de la création originale, selon la restauratrice d’art, Marie-Chantale Poisson. Ces trois principes consistent à éviter des dommages irrévocables à l’œuvre d’art. À la suite d’une étude, des normes ont été établies pour ne pas endommager les œuvres, un certain niveau d’éclairage est requis, la température doit être bien réglée ainsi que le taux d’humidité, les matériaux d’emballage doivent être choisis avec précaution et le transport des objets doit être très sécuritaire. De plus, un bon restaurateur d’œuvres d’art doit garder en tête l’idée première de l’artiste qui a créé l’œuvre originalement pour ne pas trop différer de l’œuvre originale. Finalement, le restaurateur doit est en constante période de questionnement par rapport à l’intention , mais il doit garder à l’esprit qu’il ne doit pas gâcher la vision du public et son interprétation.
Les œuvres d’art ne sont pas seulement des toiles faites par les plus grands et les plus célèbres peintre s. Des monuments ou des bâtiments sont considérés comme des œuvres d’art . Par exemple, le Château Frontenac à Québec n’est pas seulement un monument historique, mais une œuvre d’art qui a passé au travers des siècles.
« LA SCIENCE EST LES POINT CENTRAL DES CES INVENTIONS »
Au cours des années, plusieurs contrefaçons des œuvres originales ont été fabriquées et vendu es des millions de dollars comme s’il s’agissait des originaux. Pour déceler ces contrefaçons, des spécialistes ont inventé des techniques de vérification d’œuvres. La première chose à faire avant la restauration est l’analyse et l’évaluation de l’œuvre. Il existe plusieurs techniques pour ces évaluations. La science est le point central de ces inventions. Les examens scientifiques consistent à étudier la matière des œuvres et comment l’artiste à élaborer son œuvre La plupart du temps, les résultats de ces examens scientifiques sont a priori fiables et irrévocables.
Au Québec, le plus gros problème pour les œuvres d’art extérieur est sans doute la température reliée à la saison. La pire saison est la saison hivernale, avec le froid, le gel, la neige et le dégel du printemps, au fil des années ces œuvres d’art finissent par s’éroder. Depuis quelques années, la ville de Québec a confié au Centre de conservation du Québec 44 œuvres a restaurer ce qui engendre un coût près de 180 000$. Les restaurateurs ne peuvent pas tout le temps faire quelque chose pour restaurer l’œuvre. Parfois , elles sont trop abîmées que seule l’application des couches de cire peut protéger, selon la restauratrice Marie-Chantale Poisson.
Afin de raviver une toile pour qu’elle redevienne le plus possible la même que lors de sa création, l’artisan doit utiliser plusieurs produits comme des solvants, des nettoyants, des poudres et des savons dont les mesures sont le plus précises possible. Cela nous permet de reconnaître l’apport des sciences, des techniques artistiques et des grandes inventions technologiques sur l’art occidental
LES TECHNIQUES LES PLUS POPULAIRE EN FRANCE
Les examens scientifiques se font de plus en plus populaire au fur et à mesure que les années passent, selon Gilles Perrault un expert en objets d’art. Les plus populaires sont la lumière de Wood et les lumières monochromatiques. Ces analyses permettent d’évaluer l’importance des restaurations, des retouches et des nouvelles exécutions. Elles permettent également de reconnaître plusieurs substances fluorescentes. De plus, d’autres techniques sont utilisées comme orientée une lumière selon le plan de surface, donc améliorée la lisibilité du relief ou les lumières infrarouges.
En France, il existe différents laboratoire s, les plus célèbres sont les grands laboratoires d’État. Ces laboratoires sont le Laboratoire de Recherche des Musées de France, le laboratoire de recherche des Monuments Historiques et le Laboratoire de la police scientifique à Paris. Ces laboratoires sont les plus importants en France puisqu’ils étudient les collections publiques et les œuvres classées ou contrôlées, ce qui les rend difficile s d’accès pour les particuliers. Ces laboratoires effectuent eux-mêmes leur analyse et c’est ce qui les rend sérieux aux yeux de tous. Une technique bien populaire auprès de ces laboratoires est la datation pour dendrochronologie. Elle consiste à exécuter la mensuration des cernes annuels sur un panneau en chêne avec une loupe binoculaire et avec une table à déplacement automatique reliée à l’ordinateur.
LA PHOTO CONTRE LA PEINTURE

peinture et informer sur son avènement dans l’art d’aujourd’hui (Source: Google) .
Depuis les années 30, diverses ressources artistiques ont vu le jour et sont sorties de l’ombre de la peinture et exposée au grand public. Bien que les historiens aient écarté la photographie comme document historique à la fin des années 60 et le début des années 70, les anthropologues Jean Collier et Margaret Mead reconnaissent la photographie comme dossier historique. Ainsi, plusieurs musées ont créé des expositions de photographies historiques. Les experts s’entendent pour dire que la photographie contemporaine est de l’art, elle raconte l’histoire de l’époque où elle est née. Plusieurs études sur les médias modernes ont été réalisées et elles se mettent tous d’accord pour dire que la photographie est la seule parmi les arts qui se définit par un véritable acte de naissance. Cet acte de naissance est la première image prise par le photographe Niepce en 1826 à Saint-Loup de Varenne, la photo se trouve à être la cour du domaine du Gras.
Aujourd’hui, la photographie permet de saisir diverses réalités historiques qui, à cause du silence de la documentation habituelle, demeurent ignorées ou mystérieuses. En 1839, le peintre Paul Delaroche se rend compte en découvrant les premiers daguerréotypes que la peinture est morte, la cause est la compétition de la photographie faite à la peinture. Le procédé créé par Louis Daguerre produit une image sans négatif sur une surface en argent. À la suite de cette compétition, la bourgeoisie de cette époque est très attirée par les portraits daguerréotypes puisque cette pratique de la photographie est plus objective, meilleur marché et plus moderne que la peinture.
« AUJOURD’HUI, LA PHOTOGRAPHIE PERMET DE SAISIR DIVERSES RÉALITÉS HISTORIQUE QUI, À CAUSE DU SILENCE DE LA COMMUNICATION HABITUELLE, DEMEURENT IGNORÉES OU MYSTÉRIEUSES ».
Un spécialiste de s’interroge sur l’image dans un sens beaucoup plus large, elle est aussi considérée à partir de plusieurs perspectives différentes: de l’histoire culturelle, à la représentation du sacré, du rapport à la société à l’expression du pouvoir, selon Peter Burke dans la thèse de Claudia Polledri. Les photographies sont bien utiles en tant que sources historiques; en effet, elles sont comme les textes et les témoignages oraux, une forme importante de preuve historique. « La photographie et la peinture sont très similaires pour raconter une histoire, elle peut dégager autant d’émotions qu’une peinture ou une sculpture », selon la photographe d’art Geneviève Demers. L’image permet une possibilité d’une vision reliée à un moment et à une perspective plus particulière dans le temps. La photographie permet d’accéder à une représentation particulière du passé. L’image permet d’appréhender l’histoire à partir de la phase documentaire à l’instar d’autres ressources.
LA PHOTOGRAPHIE DANS LA SOCIÉTÉ D’AUJOURD’HUI
La photographie n’apparaît pas seulement dans l’art, elle apparaît aussi dans plusieurs métiers comme le journalisme. Ce métier est le reporter-photographe mais puisque ce métier est mal vu en art, il faudra la pression de plusieurs institutions culturelles américaines et de quelques grandes expositions institutionnelles pour que la reconnaissance ait lieu. À la suite de cette reconnaissance, la notion en droit français de la notion d’auteur, « Tout auteur d’une œuvre de l’esprit dispose de droits patrimoniaux et moraux sur son œuvre. L’ensemble de ces droits constitue le Droit d’auteur au sein de la Propriété Littéraire et Artistique » selon La Société des Auteurs et des Compositeurs Dramatique verra le jour, ce qui laissera les tribunaux le soin de préciser la qualité artistique des travaux photographie. La photographie a permis de faire des comparaisons avec des œuvres d’autrefois avec des œuvres plus modernes.
Divers autres métiers sont reliés à la photographie, comme les photographes de mode, les reporter-photographe et plusieurs autres. Un exemple concret de reporter-photographe est sans doute la photographie de la petite fille qui a été brûlée au napalm lors de la guerre du Vietnam. Cette photo est devenue un symbole marquant qui nous rappelle ces événements malheureux. La place de la photographie dans l’art d’aujourd’hui se transforme de plus en plus avec l’arrivée du numérique et des multiplateformes. Ces nouveaux moyens de communiquer son art la rend plus accessible. « Ça rend l’art plus accessible aux jeunes, versus la peinture, parce que la peinture c’est un talent encore plus précis par rapport à la photographie qui peut se développer plus facilement » dit Geneviève Demers.

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