Plaisir au festival de sculpture sur glace de Saint-Côme

Familles et amis se sont réunis au Festival Saint-Côme en glace pour profiter des joies de l’hiver au début du mois de février.

Par Marilou Légaré | Arts, lettres et communication

Les festivaliers ont profité des kiosques d’informations et de dégustation pour se divertir en plus d’admirer le résultat du travail acharné des sculpteurs bénévoles depuis maintenant 35 ans. Un tapis de neige et un igloo gonflable ajoutaient un aspect festif au site.

Plusieurs activités étaient au programme et tout le monde y a trouvé son compte. Film, karaoké et hockey bottine font le bonheur des plus jeunes, tandis que le concours de bûcherons et la course de motoneige sont destinés aux adultes.

 Un habitué du festival à l’œuvre au Festival Saint-Côme en glace du 6 février dernier. (Photo : Marilou Légaré)
Un habitué du festival à l’œuvre au Festival Saint-Côme en glace du 6 février dernier. (Photo : Marilou Légaré)

POUR TOUS ET CHACUN

Les petits commerces des villes environnantes en profitent pour se faire connaître. «On est des habitués, c’est la cinquième fois qu’on participe, dit un représentant de l’Érablière Chez Bruneau, enjoué. On fait la promotion et on vend nos produits.»

 «JE VIENS DE JOUER AU HOCKEY AVEC DES AMIS, ÇA FAISAIT DIFFÉRENT QUE DE JOUER DANS LA RUE OU AU PARC PRÈS DE CHEZ NOUS!» – ADAM GIRARD, PARTICIPANT ET FESTIVALIER

Pour Adam, c’est le temps idéal pour s’amuser dans un autre environnement. «Je viens de jouer au hockey avec des amis, ça faisait différent que de jouer dans la rue ou au parc près de chez nous!» se réjouit-il.  

S’ADAPTER À LA TEMPÉRATURE

Le Festival Saint-Côme en glace était de retour une année de plus malgré la douce température du début de l’hiver. L’organisation se réjouissait que Dame Nature ait été clémente puisque l’attraction principale sont les sculptures de glace. Avec de basses températures vers la fin janvier, les sculpteurs ont réussi à se débrouiller avec une glace plus ou moins épaisses. Les sculptures ont été réussies bien qu’il y ait eu moins d’œuvres que les années précédentes.

La présidente de l’évènement, Caroline Morin, confie toute la difficulté d’organiser un tel évènement. «On fait notre possible et c’est de là que vient notre expertise», dit-elle. C’est aussi le moment idéal pour montrer le talent des sculpteurs du Québec. Elle précise que «tous les participants viennent bénévolement, et d’années en années».

Sculpteur bénévole depuis maintenant cinq ans, Jean Perreault est revenu cette année en dépit de la température incertaine. «Le festival a presque été annulé parce qu’il y a quinze jours il n’y avait pas de glace, mais lorsqu’on m’a appelé j’ai tout de suite embarqué avec mes amis, dit-il. Cette année, on fait Hardy, de Laurel et Hardy, un duo comique des années 1920.»

Ce groupe de sculpteurs se fait un immense plaisir de passer quelques jours à l’extérieur pour pratiquer ce qu’ils aiment. Ils reviendront sans aucun doute l’an prochain parce que les organisateurs ont déjà prévu une 36e édition.

 

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