L’exposition photo du Festival Feu et Glace de Repentigny a eu lieu au parc de l’Île-Lebel, au début de février. Les clichés de Denis Venne et de Roland Jelly rappellent aux citoyens la beauté de l’hiver et leur remémorent des souvenirs des 16 dernières années.

Par Diana Giasson-Plourde | Arts, lettres et communication

La photo la plus ancienne a été prise en même temps qu’est né le festival, c’est-à-dire en 2000, pour la fête du millénaire. Les 16 années sont représentées, accrochées sur des piquets. Elles sont admirables à partir du lac qui entoure le parc de l’Île-Lebel.

LE GRAND NORD

L’un des deux photographes, Denis Venne, voyage beaucoup pour son métier. Ses plus beaux clichés montrent le Grand Nord canadien. Le photographe a eu l’idée d’ajouter ses photos du Grand Nord aux autres portraits du festival. Avec cette expérience, il fait une analogie entre les clichés du festival et ceux pris lors de son escapade.

«J’AIME LE CONTRASTE ENTRE LES PHOTOS DU GRAND NORD ET LES PHOTOS DU SITE QUI ONT ÉTÉ FAITES AU FIL DES ANNÉES, SURTOUT AVEC LE FROID QU’IL FAIT AUJOURD’HUI.» – JOSIANE CARTIER, FESTIVALIÈRE.

«J’adore l’hiver, je suis allé dans là-bas 19 fois, dit M. Venne. Ce matin, il fait -30℃ et [pour moi] c’est très chaud.» Venne fait une comparaison entre la célébration de l’hiver à Repentigny et le froid glacial du nord du pays. Ce qui les unit, c’est le plaisir dans la neige et dans le froid.  

RÉACTIONS DU PUBLIC

Les 16 piquets, aménagés sur le côté du site ont attiré bien des visiteurs, dont Mathieu Alarie et Josiane Cartier, couple familier de l’expo photo. «J’aime le contraste entre les photos du Grand Nord et les photos du site qui ont été faites au fil des années, surtout avec le froid qu’il fait aujourd’hui, dit Mme Cartier. On dirait qu’on est vraiment dans le Grand Nord.»

«Les photos relatent ce qui se passe sur le site, poursuit M. Alarie. Ici, on voit une photo avec des jeunes qui jouent dans les jeux qu’ils ont aménagés. Ça relate toutes les activités qu’il y a sur le site.»

Le président de l’événement, Jean-Sébastien Brunet, vante les mérites de cette fameuse exposition. «Les gens la voient et trouvent ça le fun parce qu’il y a des souvenirs de nos 16 dernières années», dit-il