Anik Malderis vient tout juste de passer son examen final à la maîtrise en architecture. Elle se retrouve désormais sur le marché du travail. En plus de son emploi à plein temps, elle est mère d’un petit garçon âgé d’un an. Elle raconte les défis de la conciliation travail famille.
Par Anne-Marie Lord-Lepage | Arts, lettres et communication
Qu’est ce qui vous a attirée dans le métier d’architecte ?
Ce n’était pas mon choix initialement. Je suis tombée dedans par hasard en suivant des cours à la carte, j’ai rencontré un professeur, qui m’a introduite au monde de l’architecture et puis je suis tombée amoureuse. C’est un domaine extraordinaire et super intéressant que je n’ai pas fini d’apprendre. Loin de là.
Quel a été votre cheminement professionnel ?
C’est un très long processus de devenir architecte. Cela demande beaucoup d’études universitaires, soit un baccalauréat et une maîtrise qui doit être suivie d’environ trois ans de stage. Ensuite, il faut réussir un examen pour faire partie de l’ordre des architectes. Il s’agit d’une dizaine d’années d’études.
À trente ans, vous avez décidé d’avoir un enfant. Qu’est ce qui a influencé votre décision ?
Rien n’a influencé ma décision, puisque ce n’était pas attendu. C’était un heureux hasard et nous avons appris à vivre avec cette belle réalité.
Qu’est ce qui est le plus compliqué dans le fait de concilier les études, le travail et la famille ?
Le plus compliqué est sans aucun doute l’horaire. Tout le monde a une vie professionnelle bien remplie, mais en architecture, nous avons souvent des remises de projet qui nous oblige à travailler de longues heures durant certaines périodes. Par contre, une routine s’installe avec le bébé. Comme il doit manger et dormir à des heures précises, on apprend rapidement à s’organiser.
Qu’est ce qui pourrait vous aidez à faciliter la conciliation travail/famille ?
Ça se passe très bien. Pour mon conjoint et moi, c’est un travail d’équipe.