Karine Provost découvre le parachute de style libre à l’adolescence. Ce sport ne tarde pas à devenir sa passion. Elle fait aujourd’hui partie des 100 meilleures parachutistes féminines de sa catégorie et se prépare pour le championnat mondial.
Par Kim Tourigny | Arts, lettres et communication
Comment as-tu su que le parachutisme t’intéressait ?
Toute ma vie, j’ai fait de la danse. Dans ce milieu, au début de la vingtaine, notre retraite approche. Puis, j’ai vu une vidéo de Dale Stuart, une parachutiste surnommée la «ballerine du ciel» qui est championne du monde sept fois. J’ai eu envie de commencer cette discipline.
Comment décrirais-tu ta vie en quelques mots ?
Je me considère vraiment chanceuse, car je vais au bout de mes rêves. Je réalise ce que j’ai envie de faire. Je voyage à travers le monde pour m’entraîner et pour participer aux compétions.
Comment vis-tu avec le fait d’avoir un mode de vie peu commun?
Je ne me suis jamais remise en question, car je suis passionnée par ce que je fais. C’est plutôt les gens de mon entourage qui ont un mode de vie plus routinier qui sont portés à se remettre en question en me voyant.
Comment te prépares-tu pour bien pratiquer ton sport?
Lors des journées d’entrainement, je saute de sept heures à midi, ce qui représente 15 sauts. Je fais aussi de la course, de la natation, de la boxe et du yoga pour être en forme physiquement et mentalement.
Jusqu’où penses-tu pouvoir pousser tes limites?
Mon plus grand rêve est d’être championne du monde. Je pense être en mesure de faire mon premier podium aux Jeux du monde en 2017. Mon objectif est d’au moins gagner la médaille de bronze. En principe, si j’y parviens, je devrais pouvoir être championne du monde l’année suivante.