Au Grand Jour, par le réalisateur Emmanuel Tardif, est une critique cachée de la société actuelle à propos de la famille et de la responsabilité des parents envers leur enfant.
Par Gabriel Lepage | Arts, lettres et communication
Le film dramatique raconte l’histoire d’un soir entre une jeune femme de 17 ans, Hélène, et le père de ce bébé. Les deux vivent dans leur milieu familial respectif, la jeune mère voit les membres de sa famille mourir petit à petit. C’est alors qu’elle décide d’aller annoncer la paternité à l’homme qui a eu une simple histoire d’un soir.
IMMERSION
La trame sonore créée par Julien Racine joue un rôle crucial afin de générer de l’émotion. Un mélange entre la musique contemporaine et la musique classique. Le spectateur aura donc une immersion dans l’émotion vécue par le personnage.
Le souci du détail des décors est remarquable et vient créer un espace visuel venant amplifier les émotions véhiculées par les scénaristes.
SOUVENIRS ET ÉMOTIONS
Le film est bien construit et crée de bonnes émotions venant plonger le public dans son intrigue et dans son histoire. Le film est perçu par certains comme un film étant trop émotif. Pour d’autres le message véhiculé est représentatif des situations familiales qui peuvent être vécues dans la société d’aujourd’hui. Au Grand jour engage également son spectateur dans le développement personnel du personnage principal qui vient créer un lien entre le spectateur pouvant se reconnaître dans l’évolution de ce personnage qui pourrait alors engendrer des souvenirs ainsi que des émotions.
Les soucis familiaux vécus dans ce film viennent aider certains spectateurs à se reconnaître dans les personnages. Il vient créer une culpabilité chez ceux qui peuvent se reconnaître dans la situation.