Falcon Lake: Histoire d’un amour d’été et des fantômes

Dans Falcon Lake, la réalisatrice Charlotte Le Bon relate la découverte de l’amour et de la sexualité de deux adolescents qui passent leur été dans les bois sous de doux rayons de soleil.

Par Andrea Bustillos Sánchez | Arts, lettres et communication

Ce drame raconte l’histoire de Bastien (Joseph Engel). Il voyage à Québec avec sa famille pour passer les vacances d’été avec ses vieux amis. Là, il rencontre Chloé (Sara Montpetit), une fille qui est de trois ans plus âgée que lui. Il est attiré par sa beauté dès son arrivée. Elle aussi s’intéresse à lui, mais pas de la même façon. Ils passent beaucoup de temps ensemble et ils se rapprochent peu à peu.

AMBIANCE DE RÊVE

Charlotte Le Bon représente l’illusion  qui caractérise le premier amour. Elle illustre les sentiments de Bastien envers Chloé avec des plans qui montrent, depuis sa perspective, comment il l’observe. Ces images accompagnées des pièces de musique douces, les couleurs douces et chaudes, ainsi qu’avec le reflet de la lumière composent une belle ambiance caractéristique de l’amour adolescent. 

Le passage à l’âge adulte est aussi un thème exploré. Ici, la différence d’âge entre les deux personnages principaux joue un rôle essentiel pour le développement de l’histoire. Chloé montre à Bastien «le monde des adultes». Cependant, les deux découvrent ensemble le monde de la sexualité. La réalisatrice relate cette exploration d’une façon délicate, sans trop exposer les jeunes acteurs ni risquer de pervertir l’image de ses personnages. 

LA PREMIÈRE FOIS

Charlotte Le Bon a de l’expérience en court-métrages, mais Falcon Lake est son premier long-métrage. Elle réussit à transmettre les enjeux de l’adolescence d’une façon dont tous peuvent s’identifier. 

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