Quelques étudiants et membres du personnel du Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne ont eu la chance de s’entretenir le 19 novembre avec Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, ministre responsable de la région de Lanaudière et député de Terrebonne.

Par Alice Beauchesne

Les étudiants et membres du personnel en ont profité pour poser des questions à M. Fitzgibbon par rapport aux orientations de son parti et aux sujets qui sont au cœur de l’économie québécoise actuelle.

VERS UNE ÉCONOMIE PLUS VERTE

Fitzgibbon affirme que, comme gouvernement, il faut nécessairement être sensible à l’environnement, car c’est un sujet de plus en plus important par lequel les plus jeunes générations sont davantage concernées.

Dans son rôle de chef du développement économique, Pierre Fitzgibbon doit s’assurer qu’il y a des mesures mises en place pour protéger l’environnement. «On a le Fonds vert, un fond qui a été créé pour le réinvestissement dans l’environnement. Il n’y a pas un projet qui passe par mon ministère qui n’a subi pas une évaluation de l’empreinte écologique», explique-t-il. Un de ses projets importants relatif à l’environnement est l’amélioration du transport en commun.

BOMBARDIER SOUS UN AUTRE ŒIL

Pour Pierre Fitzgibbon, il est important de dissocier Bombardier de son président, Alain Bellemare. Bombardier, c’est 15 000 employés, rappelle-t-il. Le ministre de l’Économie est reconnaissant de ce qu’ils ont fait. «L’avion A-220 CSeries est un des meilleurs avions au monde et il a été créé ici, au Québec», dit-il. Bombardier est une partie importante de l’écosystème aérospatial, même si la compagnie a fait des erreurs, rappelle-t-il.

Fitzgibbon a tenu à faire quelques précisions par rapport à ce qu’il a dit le 16 novembre, en sortant de sa rencontre avec M. Bellemare. «Quand j’ai dit que je voulais possiblement aider Bombardier, je référais à deux enjeux importants pour le Québec: le CRJ, l’avion de ligne et La Pocatière, concepteur de trains. Je dois m’assurer qu’on a les programmes pour que ces gens-là aient les outils pour performer et rester compétitifs», nuance-t-il.

LES PRIORITÉS ÉCONOMIQUES

Il priorise la création de la richesse collective pour la réinvestir dans les domaines qui en ont le plus besoin, soit l’éducation et la santé. Ce sont deux groupes importants pour le Québec dans lesquels la paix sociale n’est pas nécessairement présente; il y a beaucoup de pression sur les travailleurs dans ces domaines.

Le nouveau député de Terrebonne est présentement en train de revoir tout le mode de fonctionnement du ministère de l’Économie pour s’assurer que les PME puissent notamment être en mesure d’exporter davantage.

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