Sébastien Larochelle, plus connu sous le nom d’artiste de Istaymute, confectionne des toiles dans son garage depuis plusieurs années. Son processus de création artistique s’est beaucoup développé au fil du temps.
Par Charles-Émile Roger | Arts, lettres et communication
Travailler seul chez soi est une réalité que connaît bien l’artiste indépendant Sébastien Larochelle. Le processus artistique pour créer une toile doit être au rendez-vous. «Quand que je peins, c’est là que je vais construire le prochain tableau. Il y aura des éléments d’un tableau que je suis en train de faire qui va allumer quelque chose d’autre.»
Ses inspirations comme Jean-Michel Basquiat ou bien Jackson Pollock lui ont permis de devenir l’artiste qu’il est aujourd’hui. Il adore Basquiat et trouve que «cette énergie brute, naïve de traits trash qui abolit les conventions» est quelque chose de fort artistiquement.
STYLE ARTISTIQUE APPRÉCIÉ
Geneviève Gaulin, sa femme, enseignante d’art plastique au secondaire, aime beaucoup le style de son mari. «C’est son côté Istaymute que je préfère, donc le côté pop art, contemporain, dit-elle. C’est un art qui parle, qui a un concept, une démarche. Les gens pensent que c’est décoratif par bouts, mais non c’est vraiment le discours derrière.»
Le travail derrière son art est colossal. Ce sont plusieurs dizaines d’heures par semaine que Sébastien passe dans son atelier à concevoir ses tableaux. La vie au quotidien touche l’art dans le domicile de Sébastien et Geneviève. «En étant enseignante en art, chez moi, c’est la même chose qu’à l’école, c’est un peu la continuité de ma vie tous les jours.»
ÊTRE ENTOURÉ D’ART
Parmi les amateurs d’art de Sébastien se trouve François Haguette. Il possède plus d’une de ses créations artistiques et se dit fier de collectionner ses œuvres. «Avoir de l’art dans ma vie, c’est important et j’aime l’œuvre de Sébastien, je trouve ça inspirant, dit François Haguette. Je veux être entouré de cette énergie-là et c’est pour cela que j’en ai dans mon bureau.»
Ô Courant 