La 16e édition de la compétition de danse sportive Danse Élite a eu lieu le 16 mars à Beloeil.
Par Alexie Poirier | Arts, lettres et communication
Danse Élite est une compétition régionale reconnue depuis 2008 au Québec et même à Toronto dans le milieu de la danse sportive. Elle a eu lieu cette année au studio Le Sodanse, à Beloeil.
Les organisateurs, Pierre Allaire et Mireille Veilleux, sont des icônes du ballroom depuis plus de 40 ans à l’international. Ils ont fondé Danse Élite pour «donner l’occasion aux compétiteurs de pas seulement pratiquer dans les écoles de danse, mais à l’expérimenter devant un auditoire, des partisans, la famille, et les mettre d’un environnement idéal», dit Pierre Allaire.
DES DANSEURS PASSIONNÉS
De débutants à professionnels, de 3 à 95 ans, les adeptes du ballroom ont le choix de danser en couple, seuls, avec une personne plus avancée ou même avec leur professeur en Latin ou en Standard. La compétition Danse Élite leur permet d’évoluer dans leur carrière, car cette discipline demande beaucoup d’engagement.
Sandu Babira et Emmy Chladek, des danseurs dans la catégorie Amateur Latin, soit celle juste avant d’être professionnel, consacrent de 15 à 20 heures par semaine pour les entraînements et les pratiques. Leur amour de la danse est inexplicable. «On fait ça depuis tellement longtemps qu’on ne sait plus ce qu’on aime, explique Sandu. Ça fait partie de notre vie, on passe tellement de temps là-dedans.»
DANS L’ŒIL D’UN JUGE
Jean-François Messier, danseur professionnel et copropriétaire du Studio de danse Messier Bolduc à Mascouche, était juge durant l’événement. Un des premiers critères est le côté esthétique du danseur, selon lui. «Je suis obligé de dire qu’on est dans un domaine esthétique. Alors, quand le danseur entre sur la piste de danse, déjà là, on a un wow, dit-il. Par la suite, c’est sûr qu’avec l’entraînement, on voit tout de suite quelqu’un qui a été entraîné physiquement.»
Ô Courant 