L’exposition Un mile dans mes souliers est présentée au Centre des mémoires montréalaises (MEM) jusqu’au 31 août 2025.
Par Mia Larivière | Arts, lettres et communication
Un mile dans mes souliers met en lumière des histoires captivantes de personnes qui ont parcouru de longues distances et les récits qui se cachent derrière leurs pas. Elle prend la forme d’un magasin de souliers où chaque paire est accompagnée d’un enregistrement audio qui représente un événement marquant de la vie de son propriétaire.
«J’ai trouvé l’exposition super. Je pense qu’utiliser des souliers pour raconter son histoire est une approche intéressante, dit une spectatrice de l’exposition, Shanty Leduc. Nous vivons une expérience particulière et individuelle puisque c’est comme si quelqu’un nous parlait et nous racontait sa propre histoire. Dans mon cas, ça été une dame qui travaillait beaucoup durant la COVID. Je l’ai trouvée courageuse et son histoire m’a beaucoup touchée.»
HISTOIRE D’EXPO
Un mile dans mes souliers est un projet de l’Empathy Museum, initié par l’artiste Clare Patey dans l’objectif de susciter l’empathie chez les visiteurs. «C’est vraiment un concept très original qui vient directement d’Angleterre. L’exposition a roulé un peu aux État-unis, mais de façon itinérante. C’est la première fois que nous sommes dans un endroit précis en Amérique du Nord pour faire cette expérience. Celle-ci correspond totalement au but du musée qui est vraiment de créer une communication et une empathie envers les gens, surtout les Montréalais», dit un employé du MEM , Hugo Bergeron.
EXPÉRIENCE MÉMORABLE
L’exposition permet de sensibiliser le public à la diversité humaine et aux réalités vécues par différentes personnes.
«Les commentaires sur l’exposition sont très bons grâce au geste d’embarquer dans les souliers d’un inconnu puis d’écouter sa vie pendant plusieurs minutes, dit Annabelle Laliberté, la chef de division du MEM. Aussi, l’exposition est un succès parce que les gens se sentent impliqués. Ils embarquent et écoutent. C’est fascinant de voir que certains visiteurs en sont à leur 5e fois et reviennent pour tous les faires.»
Ô Courant 