Fraises naturelles à Mirabel

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec a mis en place le projet Vitrine de régies à moindres risques dans la fraise d’automne, Ce projet vise à lutter contre l’utilisation des pesticides dans cette culture. Trois fermes au Québec participent à ce projet, dont la ferme Au pays des petits fruits, à Mirabel. Pierre-Yves Éthier, producteur agricole spécialisé en petits fruits et propriétaire, expose la lutte intégrée contre les ennemis de la fraise d’automne.

Par Ève Legault

Comment avez-vous introduit la lutte intégrée à votre entreprise ?
Ça fait plusieurs années qu’on utilise la lutte intégrée. Ça s’est fait parce que je n’avais pas les capacités de faire une bonne lutte intégrée et capable de bien répertorier les maladies et les sortes d’insectes […]

Quel est l’avantage d’utiliser la lutte intégrée contre les ennemis de la fraise d’automne?
Étant donné que la fraise d’automne est une culture intensive sur un an et qu’elle dure plus longtemps, il faut appliquer plus de pesticides. Donc, la lutte intégrée est encore plus avantageuse, selon moi […].

Pourquoi avoir accepté de faire partie de ce projet ?
Parce que je veux m’améliorer, tout simplement ! Tout seul, c’est très difficile d’aller plus loin, les moyens financiers ne sont pas toujours disponibles. Des fois, il faut être capable d’avoir accès à d’autres techniques […].

Quel est le processus d’un bon suivi sur votre champ Vitrine?
C’est d’abord et avant tout le suivi d’un club d’encadrement technique qui nous aide à prendre des décisions et faire en sorte qu’on utilise les produits et les pesticides au bon moment et de la bonne façon.

Considérant que le projet dura quatre ans, quel est votre objectif sur votre consommation des pesticides?
Mon objectif, sur les quatre ans, est de diminuer de 50% ma consommation d’il y a 10 ans. Là, je suis peut-être rendu à 25%, il m’en manque un autre 25%. […]

Comment réagissez-vous au fait que la fraise est le fruit le plus contaminé par les pesticides?
Ça fait très mal au cœur, car on travaille fort pour essayer d’utiliser le moins de pesticides possible. Je pense qu’il y a un écart entre la population et l’agriculture, c’est-à-dire dans la manière dont nous traitons les fraises et la perception de la population […].

Quel est l’avenir dans la réduction des pesticides sur votre entreprise?
Je la vois quand même positive. Nos gouvernements sont à l’affût du problème. Tranquillement, ils imposent des contraintes plus grandes. En agriculture, il y aura de plus en plus de préoccupations quant à la réduction de la quantité de pesticides. Je suis convaincu de ça!

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