Les troubles de santé mentale

Au Québec, 1 personne sur 5 souffrira d’un trouble de santé mentale au cours de sa vie. Les maladies mentales ne discriminent pas. Elles frappent n’importe qui et n’importe quand, sans distinction d’âge, de sexe, de statut social, de niveau d’éducation, de nationalité ou d’origine ethnique. Ainsi, compte tenu des répercussions sur la vie familiale et sociale des personnes aux prises avec un trouble de santé mentale, on peut facilement déduire que la plupart des Québécois seront un jour ou l’autre touchés directement ou indirectement.

Par Sarah Allard-Puscas

Le service d’aide à l’intégration des élèves (SAIDE) du CRLT suit cette année 25 étudiants avec des problèmes de santé mentale. «Ainsi, on retrouve plusieurs élèves affligés de troubles anxieux ou présentant un trouble de personnalité limite, un TOC ou la schizophrénie, dit la responsable du SAIDE, France Babin. Le trouble de santé mentale peut affecter la pensée, l’humeur ou le comportement d’une personne.» Il peut également entraîner l’isolement, des troubles de concentration, de l’insomnie, la désorganisation et surtout la détresse et de la souffrance.

SOUTIEN À L’INTÉGRATION

Il est évident que le support médical n’est pas suffisant. Mme France Babin affirme que plusieurs mesures adaptatives sont mises à la disposition de ces élèves: «Ces mesures dépendent de chaque personne: intervention psychosociale, modalités pour gérer le stress, des rencontres hebdomadaires pour le suivi, passage des examens dans un local spécialisé, la prise de notes par un autre étudiant, ajout de temps supplémentaire pour la passation des examens et une lettre informative aux enseignants concernant les mesures spéciales.»

RÔLE DU SAIDE

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) fournit la définition suivante concernant la santé mentale. «C’est un état de bien-être permettant à chacun de reconnaître ses propres capacités, de se réaliser, de surmonter les tensions normales de la vie, d’accomplir un travail productif et fructueux et de contribuer à la vie de sa communauté.» Alors, si on interprète cette définition, on peut déduire la conclusion qu’être en bonne santé mentale ne consiste donc pas uniquement à ne pas avoir de maladie.

La personne doit être en mesure d’explorer et de faire appel aux connaissances et aux compétences acquises pendant son parcours scolaire afin d’intégrer éventuellement le marché du travail. Elle doit être également en mesure de composer avec les aléas auxquels la vie la confronte et de pouvoir se réaliser au sein de la collectivité. Ainsi, peu importe si le cégep représente l’étape ultime de sa scolarité ou n’est qu’un lieu temporaire de passage vers l’université, il faut être en mesure de s’épanouir au sein de cette institution d’enseignement. Finalement, le rôle du SAIDE serait de contribuer à offrir la possibilité aux étudiants aux prises avec un trouble de santé mentale de pouvoir garder un équilibre de vie et de pouvoir poursuivre leurs rêves afin de réussir à s’intégrer de façon harmonieuse à notre cégep.

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